Yvelines : Réponse du Conseil général à l’association
Voilà deux mois que le circuit est abandonné et contrairement à ce qui a été parfois écrit, les terres n’ont toujours pas été rendues à la SAFER.
Inquiets, notamment par les déclarations de plusieurs élus muriotains remettant en cause le projet initial d’agriculture bio, nous avions écrit au Conseil général pour demander la restitution des terres à la SAFER, comme il était prévu par contrat entre la SAFER et l’EPFY (établissement public foncier des Yvelines), si le projet de circuit était abandonné, ainsi que pour demander à la Préfète l’abrogation des arrêtés de ZAD changeant la destination des terres. (L’association Flins sans Circuit F1 inquiète)
Le Président du Conseil général des Yvelines, Alain Schmitz vient de nous répondre, en lettre datée du 29 janvier 2010, qu’il avait demandé à ses services de restituer dans leur intégralité les terres à la SAFER (voir la lettre en pdf), ce dont nous le remercions. Néanmoins, il nous semble important que cela soit fait rapidement et ce, avant les élections régionales, ce qui constituerait une première étape.
Par ailleurs, le Président de l’Agence des Espaces Verts d’Ile-de-France (AEV), Olivier Thomas, nous a confirmé oralement la volonté de l’AEV d’acheter les terres de la Ferme de la Haye dans leur intégralité, comme il était prévu initialement, ce qui est une bonne nouvelle.
Il faut néanmoins rester vigilants.
Les déclarations de la ville des Mureaux parlant de remettre en question le projet initial, tout comme la déclaration du conseil général qui justifie les dépenses en disant que les fouilles d’archéologie préventive allaient servir pour d’autres projets, sont autant d’éléments qui suscitent notre inquiétude. Il en va de même pour les projets routiers de chaque côté du terrain.
En effet, pour un projet agricole, il n’est absolument pas nécessaire de faire des fouilles d’archéologie préventive. Nous nous interrogeons donc sur la signification des “autres projets”.
En résumé, nous demandons :
- que les terres retournent à la SAFER le plus rapidement possible comme l’a demandé Alain Schmitz à ses services.(voir sa lettre)
- que l’Agence des Espaces Verts les achète dans leur intégralité
- que l’on ne remette pas en question le projet d’agriculture bio
Le 30 janvier 2010